Casting

La chorale

Les chanteurs, tous amateurs, se produisent en concert dans toute la région et parfois au-delà. Nous sommes attentifs à faire partager au public la passion et le plaisir de chanter qui nous réunissent. Notre répertoire est varié et s’est étoffé au fil des échanges effectués depuis 28 ans.

Notre chorale est composée de 53 choristes dont : 18 sopranos, 16 altos, 7 ténors et 12 basses, plus le chef de coeur Nicolas Desroziers et le pianiste Jean-Pierre Jalabert.

Nous avons travaillé en septembre 2021 sur 2 reprises de chants de l’ancien répertoire : l’Envie et Formidable.

Cela nous a permis de nous refamiliariser avec nos voix après 2 années d’interruption liées à la crise Covid 19.

Nous avons en projet de monter un répertoire de chants ayant pour thèmes les années 70 (John Lennon, Cat Stevens, Jo Dassin, Nino Ferrer, The Beatles, Michel Fugain etc …).

Nos expériences

Le groupe est toujours en quête d’une nouvelle expérience musicale pour s’enrichir, partager et évoluer. Parmi les plus extraordinaires, nous avons participé à la bande son du spectacle musical « La légende de Gaucelm » de Christophe Ferrer, chanté lors de la première partie de la nuit du Gospel à la Cathédrale d’Albi, et participé à des concerts spectacles avec deux ensembles instrumentaux reconnus dans le Tarn : l’Orchestre Batterie Fanfare de Graulhet et l’Harmonie Saint Eloi de Saint Juéry.

Nous avons aussi eu la chance de traverser trois fois l’Atlantique pour vivre un échange inoubliable avec le chœur des Aurora Singers de Palo Alto, en Californie, ponctué par un fantastique concert commun dans l’église de l’Université de Stanford.

Des liens récents viennent de se tisser avec le Gabon, avec la venue à l’été 2015 du Choeur Ste Cécile de Libreville.

Une chorale, comment ça marche ?

Plusieurs personnes s’unissent pour interpréter un chant, voire une partition musicale. Le plus simple, à l’unisson. Tous chantent les mêmes sons, la même mélodie. Toutefois, on comprend aisément qu’une unité musicale parfaite ne s’obtient qu’en sélectionnant les timbres de voix : voix d’enfants, voix de dames, voix d’hommes. Et encore, chez les adultes il existe de grosses différences.

Les jeunes dames chantent généralement aigu. Avec l’âge, la voix s’aggrave. Chez les hommes certains chantent haut, d’autres non. Reste qu’un bel unisson peut devenir un ravissement. Mais nous, les humains, recherchons toujours un plus. Et le génie vient combler cette soif de perfection. Quelques artistes ont élaboré – et depuis fort longtemps – la musique polyphonique, le mélange simultané et harmonieux des sons de différentes hauteurs. Exemple, un orchestre : plusieurs types d’instruments au timbre spécifique : violon, trompette, cymbale, flûte… qui interprètent ensemble différentes lignes musicales.

Pareillement, la chorale a le même potentiel. Comme déjà dit, la voix humaine a ses particularités. En regroupant les timbres semblables on obtient quatre groupes appelés pupitres : Soprano, représenté par les voix féminines aiguës ; Alto, voix féminines graves ; Ténor, hommes qui chantent haut et Basse, avec les voix les plus profondes. Des subdivisions peuvent exister. Ainsi, chacun chante aisément dans son registre naturel.

La soprano va pouvoir jouer la divine Callas, le ténor se prendre pour Pavarotti, l’alto imiter Marian Anderson alors que la basse aimerait rivaliser avec Chaliapine.

Tout est bien ainsi… sauf que, ce n’est pas plus facile pour autant. Habituellement les sopranos sont privilégiées. On leur offre la mélodie sur un plateau doré. Presque toujours on leur réserve ce qui représente réellement le chant. Première injustice que les autres doivent supporter. Les altos sont nettement moins gâtées. Elles accompagnent ! Utile et noble tâche, mais souvent ingrate, difficile, et pas forcément mélodieuse. En soi, leur ligne musicale n’inspire guère et en plus il faut ajuster la note. Pas facile pour les têtes blanchissantes. Au milieu, les ténors sont fiers d’eux-mêmes, s’éclatent, estourbissent leurs voisines de leurs cocoricos, se trompent allègrement sans froncer le sourcil et rajustent leur nœud papillon. Restent les basses. Quelle épreuve. On voudrait vous y voir à patouiller dans le grave…, surtout que s’ajoutent les paroles !

Objectivement, c’est peut-être plus délicat pour l’oreille de se repérer dans les basses fréquences ; pourtant, leur partie est souvent belle. Et quel bonheur d’écouter un chœur de basses. Comme on le voit, la participation à une chorale est remplie d’exigences.

Les répétitions, avec les déchiffrages et les rabachages. Supporter le Chef qui forcément repère le mauvais départ de qui vous savez, la note mal ajustée de celles-ci, l’envol intempestif de ceux-là, la respiration inopportune, le manque de nuances et tutti quanti… Et ne parlons pas de celui qui, séduit par le dernier concert, se met en tête de s’immiscer parmi les artistes. Ingérer tout un programme… quelle galère. « Que diantre… » Seulement, c’est le prix à payer pour accéder au grand bonheur, de simplement, chanter. Inutile de préciser l’intensité de la joie ressentie à l’occasion d’un concert ! À bientôt ! Oui, à très bientôt.

Le pianiste

Jean-Pierre JALABERT

D’abord choriste puis pianiste, comment cela est-il arrivé ?

Tout naturellement lorsque le pianiste a pris sa retraite, la cheffe de cœur connaissant ma formation musicale m’a encouragé à prendre sa place.

A ton avis quel est le rôle du pianiste dans une chorale ?

En complément du chef de cœur, le pianiste agrémente et dynamise les chants.

Un moment particulier dans ta carrière de pianiste ?

Pas un mais plusieurs !

Par exemple, les échanges avec la Californie et le Gabon ou le spectacle des 20 ans de la chorale.

Jean-Pierre, quand chantes-tu maintenant ?

J’ai peu l’occasion de chanter en public mais j’aime toujours cela !

Quid de ta formation musicale ?

Enfant, j’ai étudié le piano puis plus tard la guitare. J’ai joué dans plusieurs formations musicales et dans des répertoires aussi divers que variés.

Et je continue !

Propos recueillis par Brigitte 

Pas de chorale sans Chef

 

C’est par chance que le bureau de la chorale a rencontré Nicolas Desroziers afin de reprendre le flambeau après Emmanuelle Izquierdo qui avait créé la chorale 30 ans plus tôt.

La tâche n’était donc pas facile. Nous avons été soulagés de savoir qu’il acceptait ce challenge.

Nicolas Desroziers dirige la chorale Assou Lézert depuis septembre 2021.

Lui-même musicien et chanteur ténor, il est connu et reconnu dans l’univers musical, choral, et polyphonique.

Petit dernier à débarquer dans ce noyau dur il a profité de cette première année de direction pour en connaître les éléments et leur personnalité, jusqu’à créer des liens d’amitié.

Très pédagogue il a su rassurer et encourager les choristes qui doutaient de cette reprise.

Nicolas a été vigilant au fait que techniquement nous puissions exécuter les morceaux choisis sans se casser la voix. Il a le souci de nous donner envie et de trouver du plaisir à chanter.

On ressent son bonheur de nous voir chanter quand le chant est abouti.

Comme il le dit lui-même il a un peu de mal avec l’approximation, il demande un effort d’investissement personnel et souhaite que chacun fasse au mieux de ses possibilités.

C’est grâce à son obstination,et sa persévérance, que nous avons réussi les concerts de fin d’année. Nous avons apprécié ces moments avec le sentiment de progrès accompli. Cette concrétisation du travail effectué ensemble toute l’année a permis à Assou Lézert de nous tourner vers l’avenir.

Tout au long de cette première saison il a su faire passer ses exigences avec beaucoup d’humour, apprécié de tous.

Nous avons tous le sentiment d’avoir un chef génial.